La Nation Bénin...
L’Organisation
des Nations unies (Onu) appelle le monde à offrir des opportunités aux
personnes handicapées. Dans une récente publication, l’institution en a fait
une priorité dans le but de faciliter l’intégration sociale de cette catégorie
de personnes.
«
Le monde laisse tomber les personnes
handicapées », a déclaré la vice-secrétaire générale de l’Organisation des
Nations unies (Onu), Amina Mohammed. C’était lors d’un sommet visant à
galvaniser les efforts mondiaux pour garantir la pleine intégration dans tous
les secteurs de la société aux personnes handicapées, le 3 avril dernier. Elle
appelle le monde à offrir des opportunités aux personnes handicapées. Bien que
les personnes handicapées représentent 16 % de la population mondiale, elles
continuent de souffrir de nombreuses inégalités en matière de santé, notamment
de décès prématurés, de moins bons résultats en matière de santé et d’un risque
de maladie plus élevé que la population générale, a fait savoir la
vice-secrétaire générale de l’Onu. Elle a soutenu qu’offrir des opportunités
aux personnes handicapées est une question de dignité, d’humanité et de droits
humains. Et d’ajouter qu’il s’agit non seulement d’un test des valeurs
communes, mais aussi du simple bon sens. Selon ses explications, les personnes
handicapées sont également confrontées à des voies d’évacuation, des abris et
des services inaccessibles, ce qui constitue une atteinte à leurs droits
humains et à leur dignité. « Des enfants exclus des salles de classe. Des
adultes incapables de se rendre au travail. Des familles privées de services
essentiels. Cela doit changer. Et nous devons tous y participer », a exhorté
Amina Mohammed.
Il faut préciser que la Convention relative aux droits des personnes handicapées est reconnue comme le premier traité global relatif aux droits humains du XXIe siècle. Ladite convention précise la manière dont toutes les catégories de droits s’appliquent aux personnes handicapées. Elle identifie les domaines dans lesquels des adaptations doivent être apportées pour que ces dernières puissent exercer efficacement leurs droits. Depuis son adoption, près de 90 % des pays en développement disposent de lois ou de politiques protégeant l’éducation des personnes handicapées, mais seulement un tiers environ de ces pays disposent d’écoles accessibles, selon les Nations unies.