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Tragédie à l’Assemblée: Olivier Marleix, député LR met fin à ses jours

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Olivier Marleix Olivier Marleix

Lundi 7 juillet 2025, le député Les Républicains (LR) Olivier Marleix a été retrouvé sans vie à son domicile d’Anet, dans l’Eure-et-Loir. Selon les premiers éléments communiqués par la gendarmerie, l’élu de 54 ans se serait donné la mort par pendaison. Une enquête pour “recherche des causes de la mort” a été immédiatement ouverte. L’autopsie du corps est prévue pour ce mercredi 9 juillet.

Par   Lhys DEGLA, le 08 juil. 2025 à 11h50 Durée 3 min.
#Olivier Marleix #suicide

Ce décès brutal provoque une véritable onde de choc au sein de la classe politique française et au-delà, tant la figure d’Olivier Marleix était connue pour sa rigueur, son calme et sa loyauté républicaine.

Un parlementaire respecté et expérimenté

Fils d’Alain Marleix, ancien ministre et fin connaisseur des arcanes du pouvoir, Olivier Marleix siégeait à l’Assemblée nationale depuis 2012. Il avait été président du groupe LR de 2022 à 2024, puis membre influent de la commission des Affaires économiques. Enarque, maire d’Anet depuis 2008, il était aussi connu pour avoir présidé la commission d’enquête sur la cession d’Alstom à General Electric.

Souverainiste modéré, travailleur de l’ombre, il incarnait une droite de convictions, attachée à la souveraineté industrielle et au respect des institutions.

Réactions unanimes de la classe politique

De Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron, en passant par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, les hommages ont afflué, saluant un « adversaire respectueux », « un homme d’engagement » et « une voix lucide dans l’hémicycle ».

Le président de l’Assemblée a fait observer une minute de silence, marquée par une rare émotion collective. Sa suppléante, Christelle Minard, lui succède automatiquement conformément à la loi. 

Un drame qui interroge

Ce suicide met en lumière une nouvelle fois les pressions psychologiques en politique, un univers exigeant où solitude, fatigue et harcèlement sont souvent tus. Le drame pose la question du soutien psychologique aux élus, souvent laissés à eux-mêmes dans les turbulences d’une vie publique de plus en plus violente.