La Nation Bénin...
Modeste
Kérékou, ministre chargé des Petites et moyennes entreprises a lancé l’examen
du Certificat de qualification au métier (Cqm), ce lundi 28 avril, à Cotonou.
35 492 artisans composent dans ce cadre.
Ils sont au total 35 492 candidats dont 13 635 hommes et 21 856 jeunes femmes à plancher pour l’examen du Certificat de qualification au métier (Cqm) dans les 12 départements sur l’ensemble du territoire national. Le Cqm est une initiative du gouvernement béninois qui vise à valoriser les compétences des artisans en leur offrant une reconnaissance officielle de leur savoir-faire.
En
procédant au lancement officiel des épreuves, Modeste Kérékou a salué
l'engagement de tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cet examen. «
Je voudrais remercier sincèrement toutes les parties prenantes pour les efforts
inlassables fournis depuis la reprise du Cqm afin de lui conférer les attributs
d'un examen de certification nationale», a-t-il déclaré. Il a notamment rendu
hommage à la Chambre des métiers de l'artisanat du Bénin, à la Direction des
examens et concours du ministère des Enseignements secondaires, techniques et
de la Formation professionnelle, ainsi qu’à tous les responsables engagés dans
ce processus.
Le
ministre a insisté sur l'importance de cet examen qui bénéficie désormais du
prestige et du sceau de l'État, au même titre que les autres examens nationaux.
Modeste Kérékou a tenu à rassurer les candidats en rappelant que le Cqm est un
examen et non un concours, précisant que contrairement au concours où les
places sont limitées, tous les candidats peuvent réussir à l’examen. « Nous
avons 35 492 candidats. Nous pouvons avoir 35 492 admis. La balle est donc dans
le camp des jeunes frères et sœurs », a-t-il souligné. Il a également rappelé
que le Cqm se distingue par son caractère inclusif: il peut être passé en
français ou dans l’une des langues nationales du Bénin. Cette disposition vise à
lever la barrière linguistique et à permettre aux artisans de composer dans la
langue de leur choix, renforçant ainsi l’égalité des chances. « On n’a pas
besoin d’être forcément locuteur de la langue officielle française pour être un
bon artisan », a précisé le ministre.
Pour les candidats qui ne réussiraient pas à cette session, il a tenu à rappeler qu’une seconde chance leur sera offerte lors de la session d’octobre 2025. Une opportunité qui traduit la volonté du gouvernement de garantir à chacun la possibilité de valoriser ses compétences dans son domaine de spécialité. Dans un contexte où l’artisanat constitue un pilier important de l’économie nationale, la promotion des qualifications professionnelles reste une priorité pour le gouvernement. À travers cet examen, l’Etat béninois entend soutenir l’autonomisation économique des jeunes et renforcer le tissu économique local. À l’issue de cette session d’avril, les candidats admis recevront un certificat reconnu par l’État, gage de professionnalisme et d’insertion dans le marché du travail. Le ministère en charge des Petites et moyennes entreprises compte poursuivre ses efforts pour faire du Cqm un véritable levier de valorisation de l’artisanat béninois.