Ulrich Adjovi au lancement de la troisième édition: « Le Finab 2025 est très ambitieux »

« Tisser les liens : le narratif africain à travers l’art ». Pour sa troisième édition, le Festival international des arts du Bénin (Finab) se déploiera à travers Cotonou, Porto-Novo et Ouidah au Bénin. La programmation revue et étoffée projette, entre autres, des instants de comédie, des showcases, le meet des influenceurs, des conférences-débats, du théâtre, de la mode, des vernissages, une journée des kids… D’autres instants, tels que Afrotalent, Parade Bénin en cœur, théâtre, Afrochill, sont aussi au programme. Artistes, acteurs culturels béninois et internationaux, écrivains, danseurs et autres feront de Cotonou à l’occasion, l’une des plateformes les plus animées et une destination de rêve pour vivre les arts et la culture. Depuis mercredi 5 février, le top a été donné pour cette troisième célébration qui, mieux que les précédentes, offre une plateforme d’échanges, de formations, de soutien de la création, de la production et de circulation de spectacles et œuvres de qualité. « Le festival voudrait s’imposer comme un salon d’art africain et international drainant et accompagnant les bourdonnements des industries culturelles et créatives d’un continent en pleine émergence », annonce Aristide Agondanou, directeur artistique du festival, ajoutant que quand on parle du Finab dans le monde, on parle ainsi du Bénin.

« Le Finab 2025 est très ambitieux » et propose une visibilité pour toutes les formes d’expressions culturelles avec une ouverture naturelle vers les pratiques émergentes pendant dix jours, soutient Ulrich Adjovi, le promoteur. « Nous avons évolué, nous avons mûri et ce festival prend le leadership à l’international pour représenter sa terre natale dans le cercle restreint des grands festivals internationaux », poursuit-il. « Nous aspirons à être l’un des reflets de la créativité culturelle du Bénin, une plateforme pluridisciplinaire… Le Bénin, Terre de créativité et de tradition culturelle devrait davantage s’affirmer », projette-t-il, optimiste. Ce festival, faut-il le dire, se donne pour mission de relever plusieurs défis en assurant la promotion nationale et internationale des créateurs béninois auprès des professionnels et du grand public. En attirant programmateurs, galeristes, collectionneurs et autres acteurs clés de divers domaines et pays, il offre une plateforme de visibilité et d’opportunités pour les talents locaux, favorisant ainsi leur rayonnement et leur succès sur la scène mondiale.

Pendant dix jours donc, les sites-hôtes seront le lieu de convergence des professionnels et acteurs culturels du monde entier pour des formations, partages d’expériences, conférences-débats, masterclass, projections de films, œuvres sociales… Le Finab, c’est aussi le marché d’art « Tokp’Art », inspiré par le célèbre marché Dantokpa, le plus grand d’Afrique de l’Ouest, pour contribuer à l’attractivité et au rayonnement du Bénin à l’international, et promouvoir et partager la richesse du patrimoine culturel avec le monde entier.