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Festival des masques de la ville de Porto-Novo: La première édition démarre le 2 août prochain

Culture
La ville de Porto-Novo sera sous les feux de la rampe à partir d’août prochain La ville de Porto-Novo sera sous les feux de la rampe à partir d’août prochain

Le Festival des masques de la ville de Porto-Novo, fruit de l’institutionnalisation du Festival international de Porto-Novo (Fip), connaîtra sa première édition du 2 au 4 août prochain. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 16 juil. 2024 à 00h47 Durée 3 min.
#Festival des masques de la ville de Porto-Novo

Porto-Novo sera sous les projecteurs à partir du 2 août prochain. Elle abritera un évènement culturel et touristique de grande attraction. Il s’agit du Festival des masques de la ville de Porto-Novo qui aura lieu du 2 au 4 août. Ce festival, retenu par le gouvernement, est né sur les ruines du Festival international de Porto-Novo (Fip) désormais institutionnalisé. L’annonce de la date a été faite par le maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty, lors de la séance de reddition de comptes, la première au titre de l’année 2024. L’autorité municipale remercie le chef de l’Etat, Patrice Talon, qui, selon lui, suit de très près les préparatifs de ce festival pour sa réussite.

« Durant les dernières éditions du Fip, des expositions d'art visuel ont été organisées, la gastronomie traditionnelle a été promue, et le spectacle vivant a été régulièrement mis en avant. En outre, le patrimoine naturel et paysager a été valorisé par des projets comme la promenade lagunaire et la relance du Jardin des plantes et de la nature, grâce à des partenariats internationaux. Toutes ces infrastructures constituent une véritable attraction pour la ville. Elles forment, avec le Festival international de Porto-Novo, un écosystème de création et de services artistiques et culturels importants. Une bonne gestion de ce label serait une source de devises pour la commune», a souligné le maire de Porto-Novo. Il se réjouit d’avoir bâti une industrie culturelle florissante avec l’aide des partenaires et acteurs de développement de la capitale. Toutes ces réalisations ont été d’ailleurs passées au peigne fin lors de la séance de reddition de comptes au cours de laquelle, la mairie a fait le point des actions menées de 2020 à 2024 en faveur de la promotion des industries culturelles et créatives, puis présenté les stratégies de gestion des infrastructures culturelles. «Nous avons réalisé d'importants efforts pour la mise en place d'une industrie culturelle et créative à Porto-Novo, englobant toutes les formes de réalisation de produits culturels, respectant la chaîne de valeur de la création à la fabrication, en passant par la communication et la distribution», a fait savoir le maire. Plusieurs édifices historiques ont été rénovés et des études architecturales ont été réalisées pour la mosquée centrale et l’obélisque Kpakliyayo pour des projets de restauration.

Externaliser la gestion

« De 2020 à 2024, nous sommes passés de sept (07) places rénovées à (16) seize », a indiqué Charlemagne Yankoty qui annonce l’érection de plusieurs autres projets à caractère culturel afin de promouvoir la destination Porto-Novo. « Porto-Novo invite à un voyage dans le temps, une découverte de l’âme d’une ville qui a su préserver son patrimoine, tout en se tournant résolument vers l’avenir. C’est une destination où le passé et le présent se rencontrent, offrant une expérience unique et inoubliable », vante Charlemagne Yankoty. 

Seulement, les infrastructures culturelles, récemment construites ou rénovées, n'apportent pas encore de revenus à la ville. Pour cela, les perspectives pour la ville incluent l'externalisation de la gestion des infrastructures culturelles et touristiques par des partenariats public-privé, ainsi que la mobilisation de ressources pour la rénovation et la promotion de divers sites culturels et historiques. Les populations saluent toutes ces actions menées par la mairie. Toutefois, elles plaident pour une extension des réalisations dans les quatre autres arrondissements de la ville, car la plupart des infrastructures culturelles réalisées seraient concentrées dans le premier arrondissement.