La Nation Bénin...
Cinq
auteurs peu ou pas connus viennent enrichir la littérature béninoise. Leurs
œuvres sont disponibles depuis samedi 15 février dans les rayons des
librairies. Elles abordent diverses thématiques.
L’initiative
est dénommée « Littérature en lumière » et en est à sa première
édition. Elle est portée par Laha éditions d’Abdel Hakim Lalèyè. Elle célèbre
cinq nouvelles œuvres, toutes d’auteurs béninois. Pour cet acte premier, Mahuna
Fidèle Anato, Danielle Pliya, Silvère Boton Djidénou, Sonia Couao-Zotti et
Cokou Romain Ahlinvi sont à l’honneur et donnent à lire sur diverses
thématiques aussi intéressantes les unes que les autres. Ce 5 en 1 qui vient enrichir
la littérature béninoise vise à promouvoir des auteurs béninois des deux sexes,
mordus des lettres, qui s’essayent dans divers genres.
Mahuna
Fidèle Anato signe ainsi « Yokpo Setónú », un recueil de contes dont
le contenu se laisse apprécier à la sagesse et aux enseignements de chaque
histoire. Disons que cet auteur est resté quelque peu fidèle à ses amours et à
ses activités de conteur professionnel, en voguant dans le même genre.
Silvère
Boton Djidénou lui, consacre un essai à une thématique bien plus que
d’actualité, le travail des enfants. « Le travail des enfants en Afrique
subsaharienne », c’est le titre de son ouvrage publié chez Laha Editions.
Ce professeur certifié en Économie et Gestion, durant de nombreuses années en
France, s’intéresse à l’écriture pour partager ses observations et réflexions
sur les problématiques de la société dans le contexte des réalités africaines.
Il est également l’auteur d’un ouvrage pédagogique, un fascicule de révision
intitulé « Préparer le bac en Droit-Économie».
Le
journaliste Cokou Romain Ahlinvi, actuellement doctorant à l’École doctorale de
l’Université Senghor, explore les domaines du développement culturel, du
tourisme, de la communication et des médias. Mais c’est dans « La jungle
des animaux » qu’il donne rendez-vous aux lecteurs pour éprouver sa plume
de reporter, vieille de plus de quinze ans, qui lui a donné de signer de
nombreux reportages avec, à la clé, des distinctions. Des histoires de héros
contées en BD, le Bénin en fait l’expérience depuis quelques mois à travers de
nombreuses signatures.
Sonia
Couao-Zotti rejoint elle aussi la caste avec sa bande dessinée intitulée
« Tassi Hangbé, reine du Danxomè ». Même si aujourd’hui, elle
s’investit dans le cosmétique, on sait que pendant plus d’une décennie, elle a
tutoyé l’univers de la gestion du patrimoine et donc à ce titre, a pu
s’imprégner de bien d’histoires de héros. Sonia et les lettres, c’est bien plus
qu’une idylle, pas seulement parce qu’elle partage sa vie avec un grand nom des
lettres, mais aussi parce qu’elle dirige le centre africain des créateurs Ken
Bugul.
La dernière œuvre quelque peu particulière aborde une thématique d’intérêt, la nutrition, mais en mode conte. Une manière subtile sans doute, trouvée par l’auteure Danielle Pliya pour intéresser un peu plus le public à sa thématique de prédilection, la naturopathie appliquée. Elle fait voyager le lecteur aux côtés de Fati la petite africaine qui raconte « sa formidable histoire de santé ». Faut-il le préciser, Danielle Pliya est une afro-naturopathe et experte en micro-nutrition, diplômée du Centre européen de naturopathie appliquée. Elle dirige également le Centre africain de naturopathie Jean Pliya. Ecrivaine accomplie, elle a été primée meilleure diététicienne en 2023 par le ministère de la Santé.