La Nation Bénin...
Une
forte expression du système partisan. C’est bien ce à quoi on a assisté ce
samedi à Parakou, à l’occasion de l’investiture de Romuald Wadagni. Une
syndication des partis les plus importants de l’échiquier politique national,
au profit d’un seul et unique candidat à la prochaine présidentielle. Une
première sous codification législative. Et ceci, dans une marche harmonieuse et
une discipline qui ne peut que forcer admiration. Commencée et terminée aux
heures indiquées, la cérémonie d’investiture elle-même, réglée comme du papier
à musique, frôle la perfection, avec le chronométrage de chaque séquence et
l’absence de toute fausse note. Tout commença à l’heure et prit fin à temps.
Pile-poil!
Une
telle organisation et disposition d’esprit, chez des femmes et des hommes en
tête de qui se trouve Romuald Wadagni, ne peut que présager de résultats
optimaux au service du pays. Cela s’appelle de la structuration, une
méticulosité, un souci des détails qui ne peut qu’être bénéfique à l’action
publique, profitable au pays. Et l’on sait à qui les Béninois le doivent :
Patrice Talon, qui a donné de tout son être pour impulser une telle dynamique,
à laquelle ses compatriotes, à plus forte raison ses supporters, cultivent
désormais une inclinaison certaine. Un tour de maître à l’école duquel est
resté Romuald Wadagni.
C’est
fort de cela que les partis qui portent la candidature de ce dernier,
s’accordent à mener campagne sous le signe de la continuité et du
développement. Autrement dit, aller, avec Romuald Wadagni, plus loin que les
avancées connnues jusqu’à présent. Encore une première, car ce n’est pas
souvent qu’un régime surfe sur sa gouvernance passée pour aller solliciter à
nouveau des suffrages ! Exercice risqué, s’il en est, car il peut se trouver
des électeurs peu receptifs pour moult raisons!
C’est
dire combien le régime Talon a foi en ses résultats, au point de les endosser
dans la perspective d’une élection aussi cruciale, quitte à en promettre
davantage, faire foi d’aller plus loin. Le candidat Romuald Wadagni s’y est
résolu, samedi dernier encore■
Editorial de Paul Amoussou