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Entretien avec Romain Donou, vice-président de Sitatunga Fc: « Notre priorité, se qualifier pour la Ligue 1 »

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Le vice-président Romain Donou dévoile les objectifs de Sitatunga Fc Le vice-président Romain Donou dévoile les objectifs de Sitatunga Fc

La saison footballistique 2024-2025 débute le 21 septembre prochain à Djougou. Dans ce cadre, les clubs se préparent activement pour atteindre leurs objectifs. C’est le cas de Sitatunga Fc, promu cette saison en Ligue professionnelle. Dans cet entretien, le vice-président de Sitatunga Fc, Romain Donou, fait le bilan de la saison passée et dévoile les ambitions du club pour cette saison cruciale.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 12 sept. 2024 à 11h10 Durée 3 min.
#Sitatunga Fc

La Nation : Sitatunga effectue son retour en Ligue Pro. Comment évaluez-vous ce retour après une saison en dehors de la Ligue ?

Romain Donou : C’est le résultat de notre détermination. Nous avons recruté René Mensah pour former en quatre mois une équipe capable de relever ce défi. En parallèle, nous avons veillé à répondre aux besoins de l’équipe sur le plan administratif. Notre objectif est de maintenir cette dynamique de victoire qui nous a permis de revenir si rapidement.

Comment Sitatunga compte-t-il aborder cette nouvelle saison ?

Sitatunga abordera cette saison avec beaucoup d’expérience. Nous étions en Ligue Pro auparavant, mais nous avons été relégués. Cette fois-ci, nous revenons avec plus de techniques et de stratégies pour éviter les erreurs du passé.

Quels sont les objectifs fixés pour l'entraîneur cette saison ?

L’objectif principal pour l’entraîneur est de tout faire pour que Sitatunga se qualifie pour la Ligue 1. Nous voulons que le club joue un rôle de premier plan dans ce championnat. Après avoir évolué en D4, D3 et maintenant en Ligue Pro, notre objectif est de nous qualifier pour la Ligue 1 lors de la saison 2025-2026. C’est un défi que nous devons absolument relever et la direction met déjà les moyens nécessaires pour y parvenir, d’autant plus que la saison prochaine, on reviendra à l’ancien format avec un championnat très disputé. Sitatunga se prépare donc pour être parmi les 16 ou 18 meilleures équipes du championnat professionnel à venir (Ligue 1).

De quels moyens disposez-vous pour atteindre ces objectifs ?

Nous comptons d'abord sur nos ressources humaines. Nous allons effectuer un bon recrutement et nous sommes déjà actifs dans ce domaine. Nous misons également sur l’expérience de notre entraîneur pour atteindre notre objectif de rejoindre la Ligue 1. Ce ne sera pas facile, mais nous mettrons en place les moyens nécessaires à tous les niveaux pour réussir.

Avez-vous des regrets d'avoir créé Sitatunga ?

Non, nous ne regrettons pas d’avoir créé Sitatunga. Depuis plusieurs années, ce club permet à de nombreux jeunes de s’épanouir et d’éviter des activités malsaines. Sitatunga offre à ces jeunes la possibilité de réaliser leur rêve de jouer au football tout en gagnant un peu d’argent pour subvenir aux besoins de leurs familles. Si c’était à refaire, nous le ferions avec grand plaisir, car nous contribuons ainsi au développement de notre pays, le Bénin.

Quels sont vos projets à court, moyen et long termes pour le club ?

A court terme, notre priorité est le championnat professionnel à venir. Nous voulons que Sitatunga domine la phase zonale de la Ligue Pro afin de se qualifier pour la Ligue 1. A moyen et long termes, nous avons plusieurs projets, notamment la création d’un centre de formation structuré respectant les normes internationales. Nous avons déjà un centre, mais nous voulons le développer sur un site bien adapté, où les enfants pourront bénéficier des meilleures conditions pour allier sport et études.

Quel message avez-vous à l’endroit des autorités en charge du football ?

Nous profitons de cette occasion pour remercier le chef de l’État béninois, Patrice Talon, ainsi que le ministre des Sports et la Fédération béninoise de Football (Fbf) pour tout ce qu’ils font pour le football béninois. Nous demandons également à l'État de doter la commune d’Abomey-Calavi d’un terrain omnisports, comme cela existe dans d’autres communes, et pourquoi pas d’un grand stade aux normes internationales comme celui de Kouhounou. Enfin, nous sollicitons le soutien de la mairie d’Abomey-Calavi pour faciliter davantage l'accès au terrain d’Akassato. Vive le football béninois !