La Nation Bénin...
La troisième édition du
Festival international des films de femmes (Fiff) de Cotonou a démarré mardi 20
février dernier. Dix-huit films sont en compétition pour décrocher l’un des
cinq trophées « Amazone ». Acteur incontournable de l’audiovisuel en Afrique,
le groupe Canal+ soutient cet évènement qui s’inscrit bien dans le programme
solidaire Canal+ Impact dont les grandes lignes ont été présentées en
conférence de presse dans la matinée du mardi 20 février.
Grâce à son programme
solidaire "Canal+ Impact" entièrement dédié à l'Afrique, Canal+
réaffirme sa détermination à œuvrer pour la valorisation des talents en Afrique
et entend réaliser pleinement ses engagements sociétaux responsables. « Nous sommes
dans un monde qui évolue et les entreprises ont aujourd'hui un rôle à jouer ;
un rôle qui va au-delà des actions commerciales », justifie Yacine Alao,
directrice générale de Canal+ Bénin.
Canal+ Impact est un
programme regroupant l’ensemble des 150 actions solidaires annuelles de Canal+
en Afrique, autour d’une mission commune : partager les savoirs pour développer
les talents du continent. « A travers des formations destinées à des professionnels
de l’audiovisuel sous la conduite de Canal+ University, l’accompagnement
d’établissements éducatifs avec Orphée, ou encore des campagnes de
sensibilisation menées conjointement avec des Ong dans le cadre des opérations
"Un mois, Une cause", le groupe apporte une contribution tangible et
pérenne à l’éducation des jeunes générations », renseigne Grace Loubassou,
directrice des relations institutionnelles et Rse de Canal+ International. Les
témoignages illustrent fort bien l’impact de ce programme ingénieux. «Je suis
un pur produit de Canal+ University. J'ai bénéficié de ma première bourse alors
que je venais juste de finir ma licence en journalisme. Canal+ University a été
la base sur laquelle tout le reste de mon profil professionnel a été construit
», témoigne Iris Sossoukpé. Il reste marqué par la qualité de la formation et
des formateurs. « Canal+ Orphée accompagne plusieurs enfants orphelins en leur
donnant la possibilité d'apprendre en s'amusant... Le programme Orphée, c'est
environ 30 mille enfants qui bénéficient de nos actions, une vingtaine de pays
concernés et plus de 150 écoles », va renchérir Grace Loubassou.
Canal+ Impact soutient de
nombreux événements valorisants parmi lesquels le Festival international des
films de femmes (Fiff) de Cotonou dont la troisième édition a démarré mardi 20
février dernier. La directrice générale de Canal+ Bénin, Yacine Alao, se
réjouit d’ailleurs de cette initiative à laquelle Canal+ est associé depuis la
première édition.
Ce qu’il faut savoir sur
le Fiff de Cotonou 2024
La troisième édition du
Fiff de Cotonou se tient du 20 au 24 février 2024 et réserve plusieurs
surprises aux festivaliers. Au total, dix-huit films provenant de 14 pays sont
en compétition pour décrocher l’un des cinq prix dénommés « Amazone ». La plus
grande récompense, notamment le prix « Amazone d’or du Fiff Cotonou », sera
décernée au meilleur film fiction. Ces films seront examinés par un jury
international composé de Liz Gomis, Michel Bohiri, Sophie Metinhoue, Simon
Moutairou, Matamba Kombila, et d’autres grands noms du cinéma africain. Le
public pourra suivre gratuitement ces films en projection à l’Institut français
de Cotonou le 21 février et à Arttistik Afrika les 22 et 23 février dès 19h.
Par ailleurs, la réalisatrice, productrice, scénariste et présentatrice
d'émissions, Angela Aquereburu Rabatel, marraine du Fiff Cotonou 2024, a donné
rendez-vous au public hier mercredi 21 février à Bluezone de Zongo (Cotonou)
pour le meet and greet.
Faut-il le rappeler, le
Festival international des films de femmes de Cotonou a pour objectif de
valoriser les femmes du secteur du cinéma et de révéler le Bénin. Placée sous
le thème : « Le Cinéma Féminin pour plus de sororité», cette troisième édition traduit
« la quête de sororité, mettant en lumière des histoires puissantes, des
aspirations partagées et des expériences qui résonnent au-delà des frontières.
À travers ce prisme cinématographique, nous explorons les récits où les femmes
prennent le devant de la scène, reforment les normes établies par la société et
érigent des ponts de compréhension », informe Cornélia Glèlè, promotrice du
festival. L’une des particularités de cette édition, c’est l’initiative
dénommée KiloWendia qui a permis à dix jeunes femmes remarquables
sélectionnées, de réaliser, avec l’appui de quelques formatrices, le film
d’ouverture du festival intitulé Malaïka. Un film saisissant qui est un cri
d’alarme aux pratiques malsaines telles que le mariage forcé et les violences
conjugales.