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Assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique de Développement: Zul Kifl Salami salue la diversification de l’économie béninoise

Société
Zul Kifl Salami, chargé de mission du président  de la République Zul Kifl Salami, chargé de mission du président de la République

Les dernières Assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique de Développement (Bid) à Alger ont été l’occasion pour Zul Kifl Salami, chargé de mission du président de la République, membre de la délégation du Bénin d’apprécier une fois encore les réalisations de ce dernier à la tête du pays, tout en accordant une prime à son ambition de voir s’opérer la diversification de l’économie nationale à travers des réformes structurelles. 

Par   Kokouvi EKLOU, le 28 juil. 2025 à 09h05 Durée 2 min.
#Banque islamique de Développement

« Diversifier les économies et enrichir les vies des populations ». Tel a été le thème des dernières Assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique de Développement (Bid) à Alger, dont les travaux ont rassemblé plus de 2000 participants de 57 pays membres.

Pour Zul Kifl Salami, chargé de mission du président de la République, membre de la délégation du Bénin à ces assemblées qui ont consacré la signature de plus de 70 accords avec 26 États membres et plusieurs institutions régionales, pour un montant avoisinant les 5 milliards Usd, la participation de son pays traduit son intérêt indéniable pour les différents travaux et le thème sur lequel ils sont placés, vu la dynamique en cours au niveau de l’économie nationale.

« Diversifier les économies et enrichir les vies » dénote un engagement à transformer durablement les sociétés avec une conscience accrue des priorités locales. Impacter donc positivement chaque village, chaque foyer, et créer une prospérité partagée et inclusive constitue le sens de la gouvernance à laquelle aspire indéniablement le Bénin à travers la vision du chef de l’Etat Patrice Talon.

« Le Bénin, et c’est une fierté que j’exprime sans manquer d’humilité est en train de réaliser des transformations remarquables. Sur le plan africain, régional et même international, notre pays se distingue », indique le chargé de mission du président de la République. 

Des efforts structurels

Le Président Talon, à son avis, a placé dès le départ comme priorité absolue la transformation structurelle de l’économie. Le gouvernement, avant même de lancer des projets, a d’abord créé un cadre normatif et stratégique solide, afin que les investissements génèrent une croissance durable et inclusive. Six ans après, les résultats se laissent apprécier et ce n’est point exagéré, selon lui, que le Bénin connaît une métamorphose inédite de son histoire.

« Sur le plan de l’accès à l’eau potable, l’objectif est qu’en 2026–2027, tous les villages et hameaux soient raccordés. En matière d’infrastructures routières, leviers essentiels du développement, d’énormes efforts sont faits pour réhabiliter, paver et moderniser le réseau. Dans quelques années, toutes les liaisons seront achevées, favorisant l’accès aux marchés locaux, régionaux et internationaux. Cet accès au marché est fondamental : il facilite le transport des marchandises, soutient la production et dynamise l’économie. La gouvernance aussi a profondément changé », se satisfait Zul Kifl Salami.

Le Bénin, relève-t-il, s’est doté d’une gouvernance solide, reconnue et saluée par les institutions internationales comme le Fmi, la Banque mondiale et les agences de notation. Ce qui en fait, à ses mots, l’« enfant chéri » des marchés financiers. « Grâce au travail remarquable du chef de l’État et du ministre de l’Économie et des Finances, le Bénin mobilise des ressources dans des conditions inédites, que ce soit pour le climat, l’inclusion financière, ou le soutien des femmes au développement. Des financements obtenus avec des maturités longues et des taux d’intérêt avantageux », défend-il. Toute chose qui n’est pas sans renforcer la marche du pays vers un développement réel, dont le but ultime est simple : créer de la joie et améliorer la vie quotidienne des populations.

Quoique le pays n’ait pas d’importantes ressources minières, sa transformation est actée dans tous les domaines avec la vision et l’engagement d’un homme. 

« C’est cet ensemble avec la vision, les réformes, les infrastructures et la gouvernance – qui explique pourquoi le Bénin est particulièrement concerné et intéressé par la diversification de son économie. Diversifier, ce n’est pas seulement pour suivre une mode, mais pour garantir une croissance durable, indépendante des chocs extérieurs, et capable d’apporter concrètement plus de bien-être aux populations», explique le chargé de mission du président de la République.

Diversifier l’économie, c’est aussi répondre aux défis du changement climatique qui touche durement le secteur de l’agriculture, déjà fragilisé par les aléas climatiques, les épidémies et autres perturbations. Et le Bénin affiche bien sa volonté à voir s’opérer des changements qualitatifs dans la gestion des problématiques liées aux défis environnementaux. Il s’agit donc de redéfinir des paradigmes pour dynamiser ce secteur vital. Par ailleurs, diversifier l’économie, c’est aussi miser sur l’économie du savoir et les technologies de transformation. Celles-ci ne servent pas seulement à soutenir l’activité économique, mais deviennent le fondement même de la croissance d’aujourd’hui, car elles améliorent la productivité et favorisent l’innovation. Le grand défi, c’est donc d’assurer une intégration réussie de ces technologies, estime Zul Kifl Salami.