La Nation Bénin...
Le
Vatican a annoncé ce lundi 28 avril 2025 que le conclave destiné à élire le
successeur du pape François débutera le 7 mai. Avec 135 cardinaux électeurs, il
s’agira du plus grand conclave jamais organisé dans l’histoire de l’Église
catholique.
L’élection s’annonce particulièrement imprévisible, avec de nombreux candidats potentiels mais aucun favori clair. Plusieurs scénarios sont envisagés : un pape italien, français, africain ou asiatique pourrait succéder à François, qui avait favorisé une plus grande diversité géographique au sein du Collège des cardinaux.
Le contexte mondial actuel, marqué par la polarisation politique et la puissance des réseaux sociaux, pèse sur les discussions en cours. De nombreux observateurs prédisent que les cardinaux chercheront à élire un candidat modéré, capable de poursuivre l’héritage de François sans provoquer de rupture brutale.
Un conclave sous tension et sous le signe de la diversité
Sous le pontificat de François, l’Église s’est profondément internationalisée, avec des cardinaux venant pour la première fois de pays comme le Rwanda, le Myanmar ou encore le Soudan du Sud. Cette diversité devrait peser dans le choix du nouveau pontife, même si la méconnaissance entre les cardinaux pourrait ralentir les tractations.
Par
ailleurs, plusieurs intrigues émergent, notamment autour du cardinal déchu
Giovanni Angelo Becciu, interdit de conclave mais qui chercherait à s’y faire
admettre. Malgré tout, le processus devrait respecter la tradition : enfermés
dans la chapelle Sixtine, les cardinaux devront élire le nouveau pape sous clé,
loin de toute pression extérieure.
Quel profil pour succéder au pape François ?
Le conclave qui s’ouvrira le 7 mai 2025 promet d’être l’un des plus ouverts de l’histoire moderne de l’Église. Aucun candidat ne fait figure de grand favori, et le profil du futur pape suscite toutes les spéculations.
Certains imaginent un retour à un pape italien après près de 50 ans, d’autres rêvent d’un pontife issu d’Afrique ou d’Asie, en écho à la croissance rapide de l’Église dans ces régions. Parmi les noms évoqués figurent le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, et le cardinal Luis Antonio Tagle des Philippines, bien que ce dernier fasse face à des critiques conservatrices pour avoir chanté “Imagine” de John Lennon.
À
travers ce conclave marqué par la diversité, la polarisation idéologique et l’influence
des réseaux sociaux, les cardinaux devront trouver un équilibre : préserver
l’héritage réformateur de François tout en répondant aux nouveaux défis d’une
Église de plus en plus mondialisée.