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Maroc : Le Roi Mohammed VI lance le chantier titanesque de la LGV Kénitra-Marrakech

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Sous l’impulsion royale, le Maroc a franchi un cap majeur dans la modernisation de son réseau ferroviaire avec le lancement des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech. Ce projet de 53 milliards de dirhams, intégré à un programme global de 96 milliards, vise à transformer la mobilité nationale, renforcer l’attractivité économique du Royaume et promouvoir un développement durable.

Par   Christian Hounnongbé, le 26 avr. 2025 à 20h15 Durée 3 min.
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Ce jeudi à Rabat-Agdal, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné le coup d’envoi des travaux d’un axe de près de 430 kilomètres, venant compléter la ligne existante Tanger-Kénitra. Cette extension permettra de réduire significativement les temps de trajet : Marrakech sera accessible en 2h40 depuis Tanger, Tanger-Rabat en 1h, et Tanger-Casablanca en 1h40. Le projet prévoit aussi une connexion rapide entre Rabat et l’aéroport Mohammed V de Casablanca en seulement 35 minutes, tout en desservant le futur stade de Benslimane.

Le projet comprend la construction d’une nouvelle ligne capable d’accueillir des trains roulant jusqu’à 350 km/h, la modernisation des gares principales, ainsi que la création d’un centre de maintenance à Marrakech. Il s’inscrit dans une stratégie plus large de renforcement de la mobilité urbaine avec le développement de Trains Métropolitains de Proximité (TMP) dans les agglomérations de Rabat, Casablanca et Marrakech.

Parallèlement, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) engage un programme ambitieux d’acquisition de 168 nouveaux trains, pour un investissement de 29 milliards de dirhams. Ce plan comprend 18 trains à grande vitesse, 40 trains pour les lignes classiques, 60 trains navettes rapides (TNR) et 50 trains urbains, en prévision de l’augmentation du trafic à l’horizon 2030.

Avec un taux d’intégration locale supérieur à 40 %, ce projet soutiendra l’émergence d’un écosystème industriel ferroviaire, générant des milliers d’emplois et renforçant les compétences nationales. Il prévoit notamment la création d’une unité de fabrication de trains et le développement d’un réseau de fournisseurs locaux.

Grâce à l’expertise de partenaires internationaux tels qu’Alstom, CAF et Hyundai Rotem, le Maroc se prépare à entrer dans une nouvelle ère de mobilité connectée, durable et inclusive.

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