La Nation Bénin...
Les
populations doivent redoubler de vigilance en cette période de crue notamment
au voisinage du fleuve Niger, dans plusieurs communes au nord du Bénin.
La
Cellule inter-institutionnelle de prévision et d’alerte a noté dans sa
publication du 26 août des niveaux d’eau inquiétants, qui pourraient, dans les
prochains jours, induire des conséquences fâcheuses dans les rangs des populations en cas de non-respect
des consignes édictées. Il ressort des analyses et des croisements de données
que si les niveaux d’eau relevés à la date du 26 août montrent une légère
baisse au niveau du bassin de l’Ouémé, constant au niveau du bassin du Mono et
une légère augmentation au niveau du bassin du Niger, la tendance pourrait
évoluer. Pour les 10 prochains jours, c’est-à-dire du 26 août au 5 septembre,
la Cellule inter-institutionnelle de prévision et d’alerte prévoit une hausse
du niveau d’eau à Zagnanado, Bonou, et Adjohoun dans la basse vallée de
l’Ouémé, ainsi que dans le bassin du Mono, et une hausse du niveau d’eau à
Malanville. Selon les Conseils de la Cellule, durant cette période de 10 jours
à venir, les populations vivant au voisinage d’Athiémé peuvent vaquer sans
crainte à leurs occupations dans le bassin du Mono. Dans le bassin de l’Ouémé,
il faut que les populations de Zagnanado, Bonou et Adjohoun vaquent à leurs
occupations tout en faisant attention à une éventuelle montée d’eau. Le risque
de catastrophe sera surveillé. Quant à celles de Malanville et Karimama, elles
doivent déménager des zones inondées et inondables dans le bassin du Niger.
En
effet, le niveau d’alerte est au jaune (521 cm), en ce qui concerne le fleuve
Ouémé à la hauteur de Zagnanado, d’où la crainte justifiée d’une éventuelle
montée du niveau de l'eau. Toujours au niveau du fleuve Ouémé à hauteur de
Bonou, le niveau d’eau est à l'orange (407 cm), et il faudra éviter les
activités non sécurisées sur les cours d’eau et s'éloigner des berges.
Quant au fleuve Mono à hauteur d’Athiémé, le niveau d’eau est de 206 cm, et en ce qui concerne le fleuve Niger au niveau de Malanville, le niveau d’eau est de 863 cm. Il faut rappeler que l’Agence nationale de protection civile et le Groupement national des sapeurs-pompiers, deux structures distinctes mais qui concourent à la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de protection civile, ont été fusionnés, pour raison d’efficacité, lors du Conseil des ministres du 17 juillet dernier, pour devenir l’Agence béninoise de protection civile. Il revient à cette structure de prendre les dispositions idoines pour prévenir les risques suite à cette alerte de niveau rouge au niveau du bassin du Niger■