La Nation Bénin...
Les
quatre grands partis de la mouvance ont investi, samedi 4 octobre à Parakou, le
duo candidat Romuald Wadagni-Mariam
Chabi Talata pour l’élection présidentielle d’avril 2026. Une cérémonie placée
sous le signe de l’unité, de la continuité et du développement. Un moment fort,
inédit dans la vie politique nationale, qui marque la continuité du modèle de
gouvernance né en 2016.
Parakou
consacre l’unité de la majorité présidentielle. L’investiture du duo
présidentiel Romuald Wadagni-Mariam Talata dénote la cohésion de la mouvance
autour de la vision du président Patrice Talon et bien plus encore pour le
développement du Bénin. Les responsables des quatre grandes formations
politiques de la mouvance, l’Union progressiste le renouveau (Upr), le Bloc
républicain (Br), le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin
(Moele-Bénin) et la Renaissance nationale (Rn) ont exprimé à l’occasion, leur
vœu et fidélité pour la continuité de l’œuvre entamée depuis 2016 par le
président Patrice Talon et la volonté de poursuivre la dynamique de
développement en cours dans le pays. Infrastructures, amélioration des
conditions de vie des populations, bonnes annotations, performances
économiques, prouesses internationales, une image de marque en constance
expansion, réformes politiques… Le Bénin devenu un monde de splendeurs plait
bien à ses acteurs et dirigeants politiques. Loin de mettre à mal la dynamique
en cours au nom de la gouvernance politique ou de l’intérêt de leurs clans
politiques respectifs, ils ont à l’unanimité, opté pour le choix d’un profil
technique rare, certes absent en politique, mais assez outillé pour prendre le
relais de la gestion du pays à la suite de Patrice Talon et conduire, sans
doute mieux le navire Bénin qui, ces dix dernières années, semblait déjà mieux
se porter.
Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État et premier responsable du Bloc républicain, a rappelé le chemin parcouru depuis la Conférence nationale de 1990. « Depuis ce tournant décisif, le Bénin s’est engagé sans retour possible sur la voie d’une société fondée sur le développement économique et le bien-être de tous », a-t-il déclaré, avant de souligner la portée des réformes politiques entreprises depuis 2016. Pour lui, la réforme du système partisan et la naissance de grandes formations ont permis « de bâtir une scène politique plus stable, plus lisible et désormais capable de porter un projet national ambitieux ». Le choix de Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, analyse-t-il alors, n’est pas un simple pari politique, mais un acte de continuité réfléchi. « La fin du second mandat du président Talon n’est pas la fin de notre marche en avant ». Bien au contraire, il faut selon lui, que le Bénin franchisse un nouveau cap de prospérité et de grandeur.
S’unir pour défendre le développement
La
présidente du parti Rn, Claudine Afiavi Prudencio en plus de porter la
responsabilité du choix de Wadagni l’élargit à un cercle plus grand. « Ce n’est
pas seulement un choix de parti, mais celui d’un peuple tout entier »,
martèle-t-elle avec conviction. Elle rendra aussi hommage à la rigueur et à
l’intégrité du candidat investi. Elle le présentera comme « la preuve vivante
que compétence et probité ne sont pas contradictoires ». Elle a également salué
le choix de la vice-présidente sortante, Mariam Chabi Talata, dont
l’association au ticket présidentiel illustre selon elle « une convergence
d’énergies pour que le Bénin poursuive sa marche en avant». Le stade de
Parakou, lieu de consécration du ticket présidentiel de la mouvance pour le
scrutin d’avril, elle va l’assimiler à un amphithéâtre de l’histoire, la
tribune où la République se regarde en face et choisit son avenir.
Pour
Jacques Ayadji, président du Moele-Bénin, cette investiture traduit la maturité
du système partisan réformé et la responsabilité d’une génération politique
consciente des enjeux de stabilité. « Nous avons été mandatés pour travailler
avec toutes les forces de la majorité présidentielle afin de consolider les
acquis du Programme d’action du gouvernement et d’amplifier les résultats
éclatants enregistrés sous le leadership du président Talon », a-t-il précisé.
Le ton du numéro 1 de Moele-Bénin sera un appel à une mobilisation nationale et
à l’unité. Il veut surtout voir la classe politique et tout singulièrement la
galaxie présidentielle s’affranchir des divisions stériles et porter ensemble
le rêve d’un Bénin debout, fier, inclusif et prospère.
«
Pour la première fois depuis le Renouveau démocratique, les partis d’envergure
et d’expérience gouvernementale désignent un candidat commun, investi pour
poursuivre le dessein audacieux du développement accéléré de notre nation »,
salue Joseph Djogbénou de l’Union progressiste le renouveau. Pour l’ancien
président de la Cour constitutionnelle, la désignation du duo Wadagni-Talata
incarne à la fois la fidélité à l’histoire récente et l’ouverture vers
l’avenir. «C’est le choix de la continuité dans le progrès, celui de l’avenir
dans la fidélité à nos idéaux », apprécie-t-il. En approuvant ce choix, les
militants des quatre partis et avec eux leurs dirigeants sèment, selon lui, la
garantie de l’enracinement des réformes en cours au profit de notre peuple
depuis presque dix ans.
Un pacte de confiance pour 2026
Au-delà
des discours, l’investiture de Parakou marque une étape majeure dans la vie
politique nationale. Elle consacre la cohésion de la majorité présidentielle,
désormais unie derrière un ticket qui incarne à la fois compétence technique,
rigueur morale et équilibre régional. Le duo Wadagni-Talata, fruit d’un
consensus rare dans la classe politique béninoise, devra désormais convaincre
au-delà de la mouvance et transformer ce soutien en adhésion populaire à
l’approche des élections générales de 2026. Dans un contexte marqué par les
défis économiques, sécuritaires et sociaux, les orateurs ont tous insisté sur
la nécessité de préserver la stabilité et de consolider les réformes entamées
depuis 2016. Parakou, pourrait-on dire désormais, devient la capitale de
l’espérance où la majorité au pouvoir a scellé son engagement commun pour la
continuité et le développement.
Ceci,
en déposant le destin de la République sur les épaules de Romuald Wadagni, 49
ans, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, reconnu pour avoir
conduit la politique budgétaire et financière du Bénin depuis 2016 avec à la
clé, des succès qui se savourent au-delà des frontières béninoises. Figure
centrale du gouvernement Talon, cet expert-comptable certifié en France et aux
États-Unis a bâti une carrière internationale au sein du cabinet Deloitte avant
d’être nommé ministre de l’Économie et des Finances. Reconduit en 2021 comme
ministre d’État, il est considéré comme l’un des principaux artisans de
l’assainissement budgétaire, de la digitalisation fiscale et de la transparence
financière qui ont valu au Bénin une crédibilité accrue sur les marchés
internationaux. Son profil de technocrate et sa
rigueur en font l’un des hommes forts de la gouvernance Talon. À ses
côtés, Mariam Chabi Talata, 62 ans, symbolise à la fois la continuité et
l’ancrage politique. Ancienne enseignante de philosophie, engagée de longue
date dans la promotion de l’éducation des filles, députée de la 8e législature,
ancienne première vice-présidente de l’Assemblée nationale avant d’être choisie
comme colistière de Patrice Talon en 2021, elle deviendra la première femme
vice-présidente du Bénin. Femme politique expérimentée, elle part pour son
second mandat et incarne pour beaucoup, la stabilité institutionnelle et
l’ouverture au dialogue. Leur candidature commune s’inscrit dans la continuité
de la vision du président Patrice Talon à savoir, un Bénin moderne tourné vers
le développement.
Le duo Wadagni-Talata s'engage à relever les défis