La Nation Bénin...
Commencé le 17 janvier dernier, le rideau est tombé hier, dimanche 8 février, sur la phase finale de la 30è édition de la CAN Orange Guinée Equatoriale 2015 avec le sacre des Eléphants de la Côte d’Ivoire, leur 2è après celui de 1992. Les deux sélections se sont tenues tactiquement au cours d’un match qui a mis du temps à connaître son dénouement.
Quelle finale ? Et quel dénouement au bout du suspense ? C’était insoutenable aussi bien pour les Black Stars du Ghana que les Eléphants de la Côte d’Ivoire. A l’arrivée, c’est Yaya Touré et ses coéquipiers qui se sont retrouvé sur la plus haute marche du podium après l’avoir remporté (0-0, 9-8 aux tab). Et pourtant, les protégés de l’entraîneur Hervé Renard avaient mal engagé cette séance des tirs au but, en manquant de transformer d’entrée deux. Ils rétabliront leur retard avant que Copa Bary n’arrête le 10è tir exécuté par le gardien ghanéen tout en réussissant à transformer le sien.
Asamoah Gyan, André Ayew, Jordan Ayew, Christian Atsu, Mubarak Wakaso, Harrison Afful et leurs coéquipiers doivent à présent nourrir des regrets. Comme en 1992 avec leurs aînés, la Côte d’Ivoire vient donc de les priver de la coupe.
Hier dimanche 8 février au Estadio de Bata, les deux sélections ont livré un ultime duel qui ressemblait à tout point de vue, à un remake de leur finale lors de Sénégal 92. En effet, les 90 mn de jeu n’ayant rien donné, il aura donc fallu les prolongations, puis la fatidique séance des tirs au but, pour les départager.
C’était leur 10è confrontation en phase finale d’une CAN depuis la première en 1965, il y a cinquante ans.
Après les Chipolopolo de la Zambie à l’occasion de Gabon-Guinée Equatoriale en 2012, c’est avec les Eléphants que Hervé Renard réussit à créer l’exploit, après avoir su trouver le bon équilibre entre l'expérience incarnée par les frères Touré, Gervinho ou Wilfried Bony et des débutants en Coupe d'Afrique comme Sylvain Gbohouo ou Eric Bertrand Bailly. Après avoir perdu deux finales, en 2008 et 2012, 2015 aura été la bonne pour les Ivoiriens. Quant aux poulains d’Avram Grant, ils continueront à courir derrière leur 6è titre, le dernier remontant à 1982.