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A quai à Cotonou : Le porte-hélicoptères Tonnerre se dévoile au public béninois

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Le porte-hélicoptères Tonnerre Le porte-hélicoptères Tonnerre

En escale actuellement dans les eaux béninoises, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre de la marine nationale française se dévoile au public béninois, joignant l’agréable à l’utilité militaire opérationnelle et stratégique.

Par   Paul AMOUSSOU, le 06 nov. 2025 à 14h36 Durée 3 min.
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Renforcer les capacités opérationnelles conjointes pour mieux lutter contre les activités illicites en mer et l’insécurité maritime (piraterie, narcotrafiques…) d’une part ; et d’autre part faire découvrir le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre à la population béninoise. Tel est l’objet de la présence de ce bâtiment de la marine française dans les eaux béninoises, selon le capitaine de vaisseau Arnaud Bolelli, son commandant. Occasion, à en croire ce dernier qui s’est prononcé à ce propos, lors du cocktail organisé à bord ce 5 novembre, pour les 650 marins et militaires français d’apprendre à connaitre le Bénin et les Béninois. En somme un moment de connaissance mutuelle et d’interopérabilité.   



C’est dans le cadre exceptionnel du Tonnerre, que diplomates, acteurs économiques et de la société civile, militaires et autres invités, ont partagé, ce 5 novembre, un moment de convivialité. Mais non sans apprendre que dans son antre, militaires français et béninois ont manœuvré ensemble pour « Refouler les fléaux qui gangrènent le golfe de Guinée », selon les mots de Nadège Chouat, ambassadrice de France au Bénin. Et c’est pour, indique-t-elle, « envoyer un message d’unité et déterminé à tous les acteurs illégaux qui pourraient avoir envie de sévir en mer », qu’une vingtaine de militaires béninois se sont familiarisés avec les modes d’action du Tonnerre, et vont mener avec leurs homologues français des opérations conjointes en mer et sur terre, au cours d’un exercice que Nadège Chouat qualifie de « Grand rendez-vous annuel majeur de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée ». Ces interactions conjointes, entre l’équipage français et des unités de l’armée béninoise, projetées durant le séjour du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, sont autant d’échanges fructueux autour des enjeux de sécurité et de coopération régionales dans le golfe de Guinée.

Navire de la classe Mistral et deuxième plus grand bâtiment de la marine française, après le porte-avions Charles de Gaulle, Tonnerre embarque jusqu’à 650 militaires, des hélicoptères, des engins de débarquement amphibie, et dispose d’une zone de commandement et d’un hôpital. Sa polyvalence et son interopérabilité en font un outil stratégique de projection et de commandement, selon les spécialistes.