La Nation Bénin...
Vendredi 17 octobre, au siège de l’Unicef à Cotonou, la Fédération béninoise de football (Fbf) et l’Unicef ont scellé un partenariat en faveur de la protection et du bien-être des enfants dans le sport. Ce protocole d’accord, signé par le président de la Fbf, Mathurin de Chacus, et le représentant résident de l’Unicef, Ousmane Niang, consacre une vision commune : faire du football un espace sûr, inclusif et formateur pour la jeunesse béninoise.
La Fédération béninoise de football (Fbf) et l’Unicef Bénin ont officialisé, vendredi 17 octobre à Cotonou, un partenariat majeur dédié à la protection et au bien-être des enfants dans le football. Signé par le président de la Fbf, Mathurin de Chacus, et le représentant résident de l’Unicef, Ousmane Niang, ce protocole d’accord incarne une vision partagée, celle de faire du football un cadre sûr, éducatif et inclusif pour l’épanouissement de la jeunesse béninoise en particulier des filles. « Le football est plus qu’un simple sport ; c’est une école de vie», a déclaré Ousmane Niang, soulignant l’apport éducatif et social de ce sport. Pour lui, cette alliance marque une étape décisive vers la création d’un environnement protecteur dans les centres de formation du pays, conforme aux standards internationaux et aux exigences de la Fifa. L’initiative vise à prévenir toute forme d’abus, promouvoir le respect et sensibiliser les jeunes footballeuses et footballeurs à leurs droits fondamentaux.
De son côté, le président de la Fbf a salué un partenariat attendu depuis plusieurs années. « Depuis l’ouverture de notre premier centre de formation en 2022, nous rêvions d’une collaboration avec l’Unicef, référence mondiale en matière de protection de l’enfance », a confié Mathurin de Chacus. La Fédération compte aujourd’hui deux centres de formation masculins à N’Dali et Missérété, tandis qu’un troisième, dédié aux filles, est en construction à Lokossa grâce à l’appui conjoint de la Fifa et du gouvernement béninois. Pour la Fbf, cette coopération ouvre une ère nouvelle. Formations pour les encadreurs, programmes de sensibilisation, suivi rigoureux des conditions d’apprentissage; autant d’actions prévues pour garantir que chaque jeune footballeur évolue dans un cadre sain, respectueux et propice à son épanouissement. Ce mémorandum ne se limite pas à un accord administratif. Il symbolise un engagement moral et sociétal fort, au croisement du sport et du développement humain. En conjuguant la passion du football à la mission humanitaire de l’Unicef, le Bénin donne l’exemple d’un sport porteur d’espoir, d’équité et de dignité.
Un partenariat pour défendre les droits des enfants sur et hors du terrain