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Saison footballistique 2025-2026: La Fbf et la Ligue justifient le déclassement de plusieurs stades

Sports
Imorou Bouraïma (à d.) et Claude Paqui donnant des explications sur le déclassement de certains stades béninois pour la saison 2025-2026 Imorou Bouraïma (à d.) et Claude Paqui donnant des explications sur le déclassement de certains stades béninois pour la saison 2025-2026

Le vice-président de la Ligue de football du Bénin, Imorou Bouraïma, s’est adressé à la presse, jeudi 14 août dernier, depuis le siège de la Fédération béninoise de football (Fbf) à Porto-Novo, afin de justifier la décision de déclassement de plusieurs stades du championnat professionnel. Il avait à ses côtés Claude Paqui, secrétaire général de la Fbf.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 18 août 2025 à 13h38 Durée 2 min.
#Ligue Pro de Football

Les stades de Parakou, René Pleven à Cotonou, Charles de Gaulle à Porto-Novo, Jean-Pierre Gascon à Pobè, Atchoukouma à Djougou, celui du campus d’Abomey- Calavi, Saint-Louis Stadium de Sèmè-Kraké, le stade de Djeffa et celui de Tchaourou sont déclassés par la Ligue professionnelle de football du Bénin pour le compte de  la saison footballistique 2025-2026. Un déclassement qui n’a rien d’arbitraire, selon les conférenciers. Imorou Bouraïma, vice-président de la Ligue de football du Bénin, a rappelé que la mesure s’appuie sur les articles 38 et 39 du règlement de la Ligue professionnelle. Elle résulte de manquements répétés notamment pelouses abîmées, normes de sécurité insuffisantes, installations techniques inadéquates pour une retransmission télévisée de qualité. « Nous voulons un championnat professionnel digne de ce nom. Les conditions actuelles de certains stades ne le permettent pas », a insisté le dirigeant, en présence du secrétaire général de la Fédération, Claude Paqui.

Au-delà des images télévisées, c’est la sécurité des joueurs, des officiels et du public qui est en jeu. La dégradation de certaines pelouses altère la qualité du jeu et expose les athlètes à des blessures. L’aspect logistique et l’image du championnat pèsent également dans la balance. Selon les conférenciers, un stade mal entretenu renvoie une image qui ne correspond pas aux ambitions actuelles du football béninois. Toutefois, le vice-président de la Ligue se veut rassurant. « Le déclassement n’est pas définitif. Les infrastructures concernées pourront retrouver leur agrément dès que les mises aux normes exigées seront effectives », indique-t-il. « Nous travaillerons avec les autorités locales et les gestionnaires pour que ces stades soient réhabilités et réintègrent la compétition », a conclu Imorou Bouraïma, envoyant un signal fort aux clubs.