Entretien avec Foumilayo Koukoubéré, jeune volleyeuse béninoise: « Mon rêve est de représenter le Bénin sur la scène internationale »

La Nation : Comment êtes-vous arrivée au volleyball ?

Foumilayo Koukoubéré : J’ai découvert le volleyball grâce à mon coach. Il est venu dans notre école pour détecter des jeunes filles et les initier à la pratique de ce sport. C’est ainsi que j’ai commencé cette belle aventure.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours sportif ?

J’ai débuté le volleyball à 16 ans, en 2022, alors que j’étais en classe de 4e. J’ai pris part à plusieurs compétitions nationales notamment au Championnat national à Kouandé en 2023, celui de Djougou en 2024, puis celui de Natitingou en 2025 où j’ai été élue meilleure bloqueuse. La même année, aux phases finales de la Ligue nationale à Adjahounmé, j’ai eu l’honneur d’être sacrée meilleure attaquante.

Quel est votre rêve dans ce sport ?

Mon rêve est de devenir une grande joueuse internationale, de représenter le Bénin et mon village dans les plus prestigieuses compétitions.

Qui est votre modèle dans le volleyball ?

Mon idole est Saoudatou Moussa, joueuse de l’équipe de Djougou. Elle m’inspire beaucoup par son talent et son engagement.

Quelles opportunités le volleyball vous a-t-il déjà offertes ?

Le volleyball m’a ouvert de nombreuses portes. J’ai eu la chance de voyager, de découvrir des réalités de mon pays que je ne connaissais pas. Il m’a permis de gagner en expérience, d’apprendre des valeurs comme l’humilité et l’esprit d’équipe. Grâce aux compétitions, j’ai aussi pu répondre à certains de mes besoins personnels.

Quel message adressez-vous à vos camarades qui ne pratiquent pas encore ce sport ?

Je leur dirais que le volleyball est un sport passionnant, simple à apprendre, et qui favorise l’esprit d’équipe et le vivre-ensemble. Il procure de la joie et offre de belles opportunités. J’encourage particulièrement les jeunes filles à s’y intéresser, car c’est une discipline qui peut contribuer à leur épanouissement. Par ailleurs, pour finir, je tiens à remercier monsieur le colonel Pamphile Kékéré ainsi que mon coach, Jean Rostand Dassi, pour leur soutien constant.