La Nation Bénin...
L’esplanade Bamboo Numérik de Cotonou, a servi de cadre,
dimanche 24 août, à la toute première finale du championnat national de Beach
Sambo. Organisée par le Collectif des associations sportives de Sambo du Bénin,
cette édition inaugurale a été marquée par l’enthousiasme communicatif des plus
jeunes pratiquants, déterminés à hisser la discipline au rang des sports
émergents du pays.
Venus des douze départements du Bénin pour prendre part à
la première édition des championnats nationaux de Beach Sambo, les jeunes
athlètes ont rivalisé d’ardeur et de technicité sous le regard bienveillant des
parents, encadrants et passionnés. Fidèle à son essence (autodéfense sans
armes), le Sambo a offert une démonstration saisissante de discipline et de
respect de l’adversaire. La règle du jeu, simple mais implacable, consistait à
faire chuter le concurrent en premier par une combinaison de mouvements offensifs
et défensifs, le tout dans une stricte observance des principes de loyauté.
Les combats, tour à tour expéditifs ou âprement disputés,
ont tenu l’assistance en haleine. Certains duels ont eu leur épilogue en
quelques secondes, tandis que d’autres se sont prolongés sur de longues
minutes, témoignant d’une résistance et d’une endurance admirables. Au terme de
la compétition, les lauréats se sont vu décerner médailles d’or, d’argent et de
bronze, récompensant l’abnégation de chacun. Parmi les révélations, le jeune
Sèdro Tchaou, âgé de sept ans, n’a pas manqué de livrer ses impressions. « J’ai
ressenti de la joie et je sais que je peux mieux faire », a-t-il confié.
De son côté, Ronaldo Kpochémé a témoigné de sa
détermination. «J’étais fatigué à un moment donné, mais j’avais promis de ne
pas perdre. Alors j’ai tenu bon jusqu’à la victoire », affirme-t-il.
Présent pour encourager cette jeunesse prometteuse, Rodrigue Kpochémé, président de la Fédération béninoise de Sambo, n’a pas caché sa satisfaction. Rappelant l’histoire de cet art martial né en Russie en 1930, il a souligné les progrès remarquables du Bénin depuis son agrément officiel par la Fédération internationale en 2013. « Nous avons des athlètes de qualité, capables de rivaliser à l’international. Le Sambo béninois peut devenir ce que le football est au Brésil ou le basketball aux Etats-Unis », a-t-il indiqué. Fort de ses participations déjà couronnées de succès à des compétitions de renom au Cameroun, au Japon, aux Seychelles ou encore en Guinée, le Bénin entend s’appuyer sur cette nouvelle génération pour inscrire durablement son nom dans l’élite mondiale du Sambo.
Le Bénin entend s’appuyer sur cette génération pour inscrire son nom dans l’élite mondiale du Sambo