Intercommunalité dans l’Alibori: Un nouveau bureau avec de nouveaux défis pour l’Apida

A travers son fonctionnement normal et régulier, puis le renouvellement à bonne date au niveau de ses organes, l’Association pour la promotion de l’intercommunalité dans le département de l’Alibori (Apida) force l’admiration au Bénin. Elle a désormais un nouveau bureau à sa tête, avec comme président le maire de Malanville, Guidami Gado. Il succède au maire de Gogounou, Seydou Bary Tidjani. C’est à la faveur de son 10e Congrès et de sa 12e foire dont les manifestations ont commencé mercredi 17 avril à Malanville, pour prendre fin mercredi 1er mai prochain.

Regroupant les communes de Kandi, Ségbana, Gogounou, Karimama, Banikoara et Malanville, l’association a également connu une recomposition au niveau des membres de son bureau exécutif. Ainsi, désormais, les postes de vice-présidents, chargé de l’environnement, adaptation aux changements climatiques et chargé de la gouvernance et genre reviennent respectivement au maire de Sègbana et à celui de Karimama. Leur collègue de Kandi devient la vice-présidente chargée des affaires administratives et financières. Quant au maire de Gogounou, il se chargera du développement économique et local. Enfin, le maire de Banikoara s’est vu attribuer la vice-présidence en charge des affaires politiques et juridiques.

C’est pour un mandat de 2 ans que le nouveau bureau de l’Apida a été élu. Son président, le maire Guidami Gado a pris l’engagement de la faire rayonner davantage. Il promet de renforcer l’offensive pour la quête de nouveaux partenaires, la sécurité et la cohésion sociale, puis de s’investir sur les chantiers de la mobilisation des ressources.

À l’occasion des travaux de ce 10e Congrès de l’association, le rapport moral ainsi que celui d’activités du bureau exécutif sortant ont été passés au peigne fin. Ils révèlent de grandes actions avec un bilan élogieux au cours des deux dernières années. Elles portent sur l’organisation des sessions du bureau exécutif, les relations avec les structures centrales de l’Etat, la préfecture et les associations sœurs, l’augmentation des montants des cotisations statutaires des communes, la quête de nouveaux partenaires et l’adaptation à la réforme du secteur de la décentralisation.

« Dans notre pays, l’Apida est une référence. Elle s’est toujours illustrée non seulement au Bénin, mais aussi dans la sous-région et même au-delà», a fait observer le préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah. La tenue du 10e Congrès constitue, selon lui, le signe patent de la vitalité et de la bonne gouvernance de l’association.