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Variole du singe :La flambée est « maîtrisable » selon l’OMS

Santé
Par   Fulbert Adjimehossou, le 28 mai 2022 à 09h50
Alors que plus de 250 cas confirmés et suspects de variole du singe ont été recensés depuis la détection du premier cas le 7 mai dernier en dehors des foyers habituels de la maladie, cette flambée des infections si inhabituelle soit-elle, reste « maîtrisable », a indiqué le mardi 24 mai 2021 l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de peur que de mal. Selon l’Oms, le risque pour le grand public semble être faible, car les principaux modes de transmission ont été ceux décrits dans le passé.  « Ce que nous savons de ce virus et de ces modes de transmission, cette flambée peut encore être contenue. C’est l’objectif de l’Oms et des États membres de contenir cette flambée et de l’arrêter », a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève, Dr Rosamund Lewis, Cheffe du Secrétariat de la variole du programme d’urgence de l’OMS. Mais l’agence sanitaire mondiale de l’ONU ne stoppe pas pour autant la surveillance. Elle enchaîne les réunions, en pleine Assemblée mondiale de la santé à Genève, pour faire à ses Etats membres des recommandations sur la conduite à tenir face à cette pathologie, signalée dans 16 pays. Il est possible de stopper la transmission du virus dans les pays non endémiques, puisque l’Oms ne voit pas de signe d’une mutation du virus. Ce virus présentait moins de mutations mais que le séquençage permettrait de mieux comprendre la récente flambée de nouvelles infections. « La maladie infectieuse n’a pas tendance à évoluer », a fait valoir l’OMS. Dans le même temps, les cas de contaminations dans le rang des homosexuels font polémique. La variole du singe est une zoonose virale (un virus transmis à l'homme par les animaux) avec des symptômes très similaires à ceux observés dans le passé chez les patients atteints de variole, bien qu'elle soit cliniquement moins sévère. Il existe deux groupes viraux de la variole du singe : le groupe viral ouest-africain et le groupe viral du bassin du Congo (Afrique centrale). Le nom de variole du singe provient de la découverte initiale du virus chez des singes dans un laboratoire danois en 1958. Le premier cas humain a été identifié chez un enfant en République démocratique du Congo en 1970.