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Transformation industrielle: Le parti Moele Bénin en immersion à la Gdiz

Economie
La délégation de Moele Bénin lors de la visite guidée des installations de la Zone industrielle de Glo-Djigbé. La délégation de Moele Bénin lors de la visite guidée des installations de la Zone industrielle de Glo-Djigbé.

Le bureau national du parti Moele Bénin, conduit par son président Jacques Ayadji, a visité, vendredi 27 juin dernier, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). Une immersion pour constater le fonctionnement de ce projet structurant qui s'aligne sur le “patriotisme économique” prôné par le parti.

Par   Babylas ATINKPAHOUN, le 30 juin 2025 à 07h40 Durée 3 min.
#Moele Bénin

La Zone industrielle de Glo-Djigbé, à une trentaine de kilomètres de Cotonou, incarne depuis quelques années le pari du gouvernement qui est de transformer désormais sur place les ressources naturelles autrefois exportées à l’état brut, pour créer de la valeur ajoutée, générer des emplois et renforcer la compétitivité nationale. C’est un air de satisfaction et de fierté nationale qui a marqué la visite, ce vendredi 27 juin, du bureau national du parti Moele Bénin en ces lieux. C’est Herbert Moutangou Gnamou, directeur commercial de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi), qui a accueilli la délégation. Après une présentation générale, il a guidé les visiteurs à travers différentes unités de production déjà opérationnelles. « La vocation première de cette zone de 1640 hectares dont environ 400 hectares exploités actuellement, c'est de promouvoir la transformation de nos ressources naturelles, autrefois exportées de façon brute. Surtout nos produits agricoles comme le coton, le soja, l'ananas, l'anacarde... », a-t-il expliqué.

Pour Jacques Ayadji, président de Moele Bénin, cette visite est une confirmation de ce que son parti défend depuis sa création. « J'ai décidé de faire une immersion dans cette grande entreprise que le président Patrice Talon a mise en chantier pour montrer que dans notre pays, on peut faire ce que nous appelons le patriotisme économique, qui est le socle de notre parti politique », a-t-il martelé. Pour lui, produire localement et consommer ce que l’on produit est la meilleure voie pour créer de la richesse et réduire la dépendance extérieure. « Nous avons vu des milliers de jeunes travailler dans cette unité. Nous avons vu des produits “made in Benin” prêts à être consommés ici ou exportés. Nous sommes très heureux de constater que ce que nous prônons est en train de devenir une réalité concrète », a-t-il ajouté. Jacques Ayadji a par ailleurs appelé à dépasser les clivages partisans pour soutenir cette dynamique industrielle.

 

Patriotisme économique assumé

Aux côtés du président du parti, Marie-Noëlle Paraïso, vice-présidente de Moele Bénin, a salué une réalisation concrète d’une vision de développement. « J'avoue que depuis plusieurs mois, j'entendais parler de la Gdiz, mais je n'imaginais pas l'ampleur de ce qui est réalisé ici. Je ressors fière d'être Béninoise et d'appartenir à Moele Bénin, qui défend depuis sept ans ce modèle de patriotisme économique », a-t-elle déclaré. Pour elle, le potentiel est énorme, tant pour la création d’emplois directs que pour l’émergence d’un tissu industriel solide. « Des milliers de jeunes ont été formés ici et participent aujourd’hui à la transformation locale. Les investisseurs n’ont plus besoin d’aller loin. Tout est sur place pour développer leurs activités », a-t-elle fait remarquer. Elle a aussi pris l’engagement que Moele Bénin jouera pleinement sa partition en devenant ambassadeur de la Gdiz.

Henri Codjo Sèto, coordonnateur départemental du Couffo, se dit aussi fier en prenant l’engagement de promouvoir les produits “Made in Benin”. « On passe souvent devant la Gdiz sans vraiment savoir ce qui s’y fait. Aujourd'hui, nous avons touché du doigt cette réalité. Je peux dire que désormais, Moele Bénin sera un relais pour promouvoir ce site », a-t-il confié. Cette visite conforte donc la vision de Moele Bénin qui est de : « produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons » pour dynamiser l’économie nationale, créer de l’emploi pour la jeunesse et réduire les importations coûteuses. Pour les responsables du parti, l’enjeu est aussi de mobiliser toutes les couches sociales autour de ce projet structurant. La Zone industrielle de Glo-Djigbé se positionne ainsi comme un symbole de la nouvelle dynamique économique, un projet vitrine qui illustre les ambitions d’un Bénin qui croit en ses ressources et en son savoir-faire.