La Nation Bénin...
L’emploi des jeunes était, entre autres, au cœur des
préoccupations des populations d’Adjarra, samedi 12 juillet dernier, face au
porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, dans le cadre de sa
tournée dans les communes du Bénin.
Le gouvernement a créé déjà 60 000 emplois de 2016 à ce jour contre globalement 32 000 de 2006-2016 dans l’administration publique. C’est la réponse du porte-parole du gouvernement aux préoccupations des populations d’Adjarra qui ont voulu en savoir davantage sur les efforts du gouvernement en matière d’emploi des jeunes. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, les 60 000 emplois ne prennent pas en compte les 32 000 Aspirants au métier d’enseignement (Ame), les 30 000 jeunes béninois qui travaillent au niveau de la Gdiz à Glo-Djigbé, les 8000 jeunes employés à la Zone franche industrielle (Zfi) désormais transformée en Zone économique spéciale (Zes) et les milliers de jeunes qui travaillent dans les nombreuses agences et sociétés publiques créées depuis 2016 et sur les centaines de chantiers ouverts à travers tout le pays. Les 60 000 emplois n’intègrent pas aussi les 7 000 jeunes du Programme spécial d’insertion dans l’emploi (Psie) et les 34 000 jeunes gens, sans grand diplôme, mais pris en compte par le projet Azoli. «Il y a beaucoup de jeunes qui travaillent mais il y a toujours des gens qui n'ont pas encore d'emploi ou qui sont sous-employés, c'est normal qu'ils crient plus fort, car ceux qui travaillent déjà ne parlent pas», a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji... Avec l'ampleur de ce qui est fait, à l’en croire, il n’y a aucun doute sur le fait que le gouvernement se préoccupe de l'avenir de la jeunesse. « Quand on a osé faire les réformes les plus difficiles, c'est parce qu'on veut donner un avenir aux jeunes», a souligné le porte-parole du gouvernement. Il rassure que les efforts doivent être maintenus et amplifiés afin de satisfaire les préoccupations de tous. La question de l’emploi restera toujours une préoccupation tant qu’il y aura des gens sans emploi, a insisté le porte-parole du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji a par ailleurs mis les bons
résultats enregistrés aux différents examens académiques de cette année à
l’actif des réformes relatives à l’encadrement des grèves. Selon lui, les
candidats au Certificat d’études primaires (Cep) de cette année sont des élèves
qui ont évolué depuis la Maternelle jusqu’en classe de Cm2 sans une seule
journée de grève. Il en est de même pour ceux du Brevet d’études du premier
cycle (Bepc) qui sont passés de la 6e en 3e sans le moindre débrayage. Idem
pour les candidats au Baccalauréat 2025 qui ont fait les cours sans
discontinuer de la 6e en Terminale. « L’école fonctionne mieux ; les
enseignants sont plus disponibles et les résultats n’ont pas de raison que
d’être bons», a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, qui rassure que la
jeunesse est au cœur des actions du gouvernement. Il n’oublie pas le domaine du
numérique qui offre beaucoup d’opportunités aujourd’hui aux jeunes avec des
travaux en ligne sans se déplacer.