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Rage canine au Bénin: Les autorités alertent sur une recrudescence des cas

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Les cas de rage canine ont augmenté au cours du premier trimestre 2025 dans plusieurs communes du Bénin, alertent le ministre de l’Élevage et son homologue de la Santé publique dans un communiqué conjoint daté du 28 avril 2025. Au-delà de la vaccination, des mesures strictes de riposte, comme l’abattage systématique des animaux errants, sont annoncées.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 29 avr. 2025 à 23h14 Durée 3 min.
#Rage canine #Santé publique

Malgré les efforts déployés aux niveaux central et local par l’État pour réduire drastiquement les cas de rage canine au Bénin, la maladie continue de sévir. Selon le communiqué conjoint de Gaston C. Dossouhoui, ministre de l’Élevage, et de Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, « les services vétérinaires ont constaté, au cours du premier trimestre 2025, une recrudescence des cas de rage canine dans plusieurs localités du pays, causant la mort d’un enfant de huit ans dans la commune de Djidja, en ce mois d’avril 2025 ».

Pour contrer la menace, souvent due aux animaux de compagnie non vaccinés, tels que les chiens errants, les autorités béninoises ont décidé de procéder à l’abattage systématique de tout animal de compagnie en divagation.

 

Maladie évitable

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance et à adopter les gestes qui sauvent, à savoir : éviter tout contact avec les animaux errants ou présentant un comportement inhabituel (agressivité, salivation excessive, paralysie) ; signaler immédiatement aux autorités locales ou aux services vétérinaires tout animal suspect ; faire vacciner régulièrement les animaux domestiques (chiens, chats et singes) ; et consulter immédiatement un centre de santé en cas de morsure ou de griffure, même si la plaie semble mineure.

La rage est une maladie transmissible à l’homme par morsure, griffure ou léchage d’un chien, chat ou singe infecté. Les personnes exposées peuvent être sauvées si elles sont prises en charge rapidement dans un centre de santé. Cette maladie mortelle est pourtant évitable grâce à la vaccination des animaux de compagnie.

Des efforts depuis 2021

C’est pourquoi le gouvernement a entrepris, depuis 2021, des campagnes de vaccination à coût réduit des chiens, chats et singes, ainsi que des campagnes de sensibilisation des propriétaires d’animaux pour les responsabiliser. L’accès aux soins vétérinaires de proximité a également été renforcé, permettant aux propriétaires de faire vacciner plus facilement leurs animaux. Les centres de santé et hôpitaux à travers tout le territoire national sont également habilités à assurer une prise en charge efficace des cas de morsure.