Protection des droits humains: 50 jeunes outillés sur la rédaction des recours

Amnesty international Bénin tient son rendez-vous annuel de formation des jeunes sur le mécanisme de protection des droits de l'homme; la saisine des institutions de protection desdits droits ; le mécanisme de rédaction et la pratique rédactionnelle de la saisine des institutions ou juridictions qui ont compétence pour la protection des droits de l'homme. Il s’agit d’une formation qui vise à faire des jeunes, de véritables acteurs de changement en faveur des droits humains dans leurs communautés respectives, par l’utilisation de moyens pacifiques de revendications. « Nous essayons de faire une introduction aux droits humains pour ces participants, et ensuite nous abordons le fondement de la rédaction de recours, avec beaucoup d’exercices pratiques pendant les deux jours d’échanges », a déclaré Dieudonné Dagbéto, directeur exécutif de Amnesty international Bénin.

Formateur principal dans le cadre de cette initiative de Amnesty international Bénin, Serge Prince Agbodjan, juriste et rapporteur à la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh), explique : « Je leur donne les grands axes de ce que c’est que les droits de l’homme, qui ont comme valeur essentielle, le respect de la dignité de la personne humaine, ainsi que tout le mécanisme de protection qui a été mis en place pour pouvoir aider au respect des droits de l'homme », a indiqué Serge Prince Agbodjan. Il poursuit: « Nous parcourons toutes les institutions qui sont impliquées dans la protection des droits de l’homme. Il faut que le jeune soit capable, au lieu d'être dans la violence pour s’exprimer, de faire usage des mécanismes tels que prévus par les droits de l’homme. Nous ferons la pratique dans la semaine prochaine. Vous aurez une trentaine de recours qui iront devant les institutions ».

Faut-il le rappeler, la première édition s’est déroulée à Parakou dans le département du Borgou, et a pour but, de faire des jeunes, des défenseurs des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national. Le processus aboutit, suite à un appel à candidatures. Les jeunes soumettent un projet et expriment leur motivation, afin de retenir l’attention des experts d’Amnesty international Bénin. « Nous partageons avec les jeunes ce que nous savons faire, ce que nous pouvons faire pour que le Bénin soit toujours un pays heureux, où les droits de l'homme ont leur place », précise Dieudonné Dagbéto, directeur exécutif de Amnesty international Bénin■