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Lutte contre la corruption en période électorale: Le Hcpc en campagne dans l’Atacora

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Jacques Migan, Haut-commissaire Jacques Migan, Haut-commissaire

Le Haut-commissariat à la prévention de la corruption (Hcpc) est en campagne de sensibilisation aux méfaits de la corruption en période électorale dans les communes de l’Atacora. Cette campagne démarrée, le 1er décembre, est une occasion pour la délégation de l’institution d’échanger avec les écoliers, élèves, étudiants et leurs enseignants ainsi qu’avec les acteurs de la société civile et les élus locaux et communaux.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 05 déc. 2025 à 02h37 Durée 3 min.
#Hcpc Bénin

Le Haut-commissariat à la prévention de la corruption (Hcpc) est en campagne de sensibilisation aux méfaits de la corruption en période électorale dans l’Atacora. La délégation de l’institution a échangé avec les écoliers, élèves, étudiants et leurs enseignants d’une part et avec les acteurs de la société civile, les élus locaux et communaux d’autre part.

Le docteur Euloge Francis Atadé, chargé des Politiques de bonne gouvernance, d’éthique et d’intégrité au Haut-commissariat à la prévention de la corruption (Hcpc), a à ses côtés les membres de la Cellule de participation citoyenne de Natitingou. Conformément au deuxième axe stratégique de travail du Haut-commissariat à la prévention de la corruption, dit-il, le Hcpc a déployé sur l’ensemble du territoire national, plusieurs équipes afin d’impacter tous les segments de la société, pour sensibiliser à la nécessité de veiller à une bonne citoyenneté.

Il s’agit pour les populations de prendre conscience des effets  néfastes de la corruption sur le développement économique et social du pays, mais aussi des conséquences fâcheuses de la fraude électorale sur la paix sociale, a indiqué Dr Francis Atadé. L’objectif poursuivi par l’institution, ajoute-t-il, est de faire en sorte que les citoyens sachent qu’en période électorale, ils ne doivent pas vendre leurs votes. Le fait de vendre son vote et de provoquer la fraude électorale peut susciter des protestations, détaille-t-il, ce qui constitue une porte ouverte aux violences politiques. Il conseille de faire en sorte qu’à travers les élections, il y ait le respect des règles et que la stabilité politique et celle des institutions soient préservées.

À l’endroit des populations, Francis Atadé souhaite une prise de conscience des enjeux de développement du Bénin à travers la construction d’un environnement de transparence et le respect des règles établies par les autorités. Il y a une législation qui réprime les actes de corruption, précise-t-il, rappelant que depuis 2016, l’exécutif a trouvé une réponse législative à la lutte contre la corruption à travers le vote de lois. Il fait constater que malgré la répression, il se trouve que certains citoyens ne veulent pas changer de comportement. Or, il faut promouvoir des comportements vertueux, dans une société où les droits sont respectés.

« Pour l’ensemble des populations en âge de voter, je les convie à respecter les règles définies par le législateur et que chacun sache que la fraude électorale est un acte délictueux, répréhensible puisque le droit positif béninois la sanctionne sévèrement. Nous avons intérêt à faire franc-jeu non seulement pour préserver la stabilité des institutions, mais aussi pour garantir la confiance des citoyens dans le processus démocratique qui est en cours », exhorte l’envoyé de Jacques Migan. Le Bénin réussit, dit-il aux différentes cibles avec lesquelles il a échangé, est un modèle en matière de transparence et de lutte contre la corruption. Les citoyens doivent donc travailler à accompagner la dynamique pour que cessent les actes de corruption.