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Diplomatie régionale: Patrice Talon reçu à Abidjan par Alassane Ouattara

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Patrice Talon reçu à Abidjan par Alassane Ouattara Patrice Talon reçu à Abidjan par Alassane Ouattara

Le président béninois en visite en Côte d’Ivoire pour renforcer la coopération bilatérale et évoquer la situation sous-régionale. Deux sujets ont meublé leurs discussions. 

Par   Joël C. TOKPONOU, le 24 juin 2025 à 22h09 Durée 3 min.
#Diplomatie #Côte d’Ivoire #Alassane Ouattara

Les relations diplomatiques entre le Bénin et la Côte d’Ivoire affichent une belle dynamique. Le président béninois, Patrice Talon, s’est rendu à Abidjan, ce mardi 24 juin 2025, pour une visite de travail auprès de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Cette rencontre au sommet témoigne de la volonté des deux pays de consolider davantage leurs liens historiques et stratégiques.

Deux sujets clés au cœur des échanges 

À l’ordre du jour : deux axes majeurs ont orienté les discussions entre les deux chefs d’État.

Premièrement, le renforcement de la coopération bilatérale entre le Bénin et la Côte d’Ivoire a été abordé. Il s’agit notamment de dynamiser les échanges économiques, sécuritaires et culturels, dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant.

Deuxièmement, les présidents Talon et Ouattara ont échangé sur la situation politique et sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine, marquée par des défis majeurs, notamment les transitions politiques et les tensions liées à la sécurité.

Une visite qui s’inscrit dans un agenda régional chargé

Cette brève visite intervient dans la continuité de l’engagement régional du chef de l’État béninois. Le week-end dernier, Patrice Talon a participé au sommet de la CEDEAO, ainsi qu’au premier Sommet économique de l’intégration régionale.

À cette occasion, il a lancé un appel fort à l’action en faveur de l’intégration économique régionale, insistant sur le fait que celle-ci « n’est plus un choix mais une nécessité ». Il a notamment plaidé pour des actes concrets au niveau des frontières afin de faciliter la libre circulation des biens et des personnes, condition sine qua non d’un développement harmonieux de la CEDEAO.