La Nation Bénin...
Wilfried
Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, au cours de la sortie
médiatique effectuée, vendredi 12 septembre dernier au siège de l’Office
national d’imprimerie et de presse (Onip) à Cotonou, est revenu sur les travaux
routiers en cours sur l’ensemble du territoire béninois. A quelques mois des
élections, il a tenu à rassurer l’opinion publique sur la bonne poursuite des
travaux malgré la période électorale.
«
Les chantiers routiers vont être conduits selon le cahier de charge prédéfini
». Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du
gouvernement, ne craint aucunement un supposé ralentissement voire interruption
des chantiers ouverts par le gouvernement du fait de la période électorale qui
devrait aboutir à la tenue d’abord des élections législatives et communales en
janvier prochain puis celle présidentielle trois mois plus tard.
Selon
lui, le développement des infrastructures routières a toujours été l’un des
axes majeurs de l’action gouvernementale durant les deux quinquennats. Des
centaines de kilomètres de routes ont déjà été réhabilitées ou construites,
facilitant la circulation des biens et des personnes et stimulant l’économie
locale dans plusieurs départements.
«
Le gouvernement béninois, sous le leadership du président Talon, a engagé un
programme ambitieux et méthodique de modernisation de nos infrastructures
routières, qui se déploie de façon continue », a affirmé le porte-parole.
A
en croire le porte-parole du gouvernement, tous les projets routiers
actuellement en cours répondent à un agenda technique et financier bien défini,
élaboré bien avant l’ouverture du calendrier électoral. Chaque étape, de
l’étude de faisabilité au lancement effectif des travaux, s’inscrit dans une
logique de planification rigoureuse, validée par les institutions compétentes.
Revenant
sur les spéculations selon lesquelles les travaux pourraient être suspendus
durant la période électorale, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que le
déroulement du processus électoral ne saurait interrompre les activités du
gouvernement. A ses yeux, la vie institutionnelle et économique du pays ne doit
pas s’arrêter à cause d’échéances électorales. Bien au contraire, c’est
précisément dans ces moments que les citoyens doivent constater que l’État
continue de fonctionner avec responsabilité et efficacité.
«
Le gouvernement ne mettra pas entre parenthèses ses responsabilités parce qu’il
y a des élections. Nous continuerons à œuvrer pour le développement du pays,
comme nous l’avons toujours fait », a-t-il martelé.
Le
porte-parole du gouvernement a également rappelé que les Béninois eux-mêmes
sont témoins des progrès réalisés au cours des dernières années. De Parakou à
Natitingou, en passant par Porto-Novo, Abomey, Savalou ou encore Cotonou, les
chantiers réalisés ou en cours ont radicalement changé le visage de nombreuses
localités.
Ces
infrastructures facilitent non seulement la mobilité, mais renforcent aussi la
cohésion territoriale et l’intégration économique. De nombreux marchés ruraux
sont désormais accessibles, et les temps de trajet ont été réduits sur
plusieurs axes stratégiques.
Plus
largement, Wilfried Léandre Houngbédji a insisté sur la méthode de gouvernance
mise en œuvre depuis 2016, qu’il qualifie de rationnelle, efficace et orientée
vers les résultats. A l'en croire, ce qui distingue le gouvernement actuel,
c’est sa capacité à planifier, exécuter et évaluer les politiques publiques,
indépendamment des contingences politiques ou électorales.
«
Avec le président Patrice Talon, tout se fait selon les règles de l’art, dans
le respect des normes, des engagements financiers et des délais. Il n’y a pas
de place pour l’improvisation ou les actions d’effet. Ce qui compte, ce sont
les résultats palpables sur le terrain», a-t-il affirmé avec conviction.
Comme
preuve de cette détermination à continuer sereinement ses actions, on peut
constater que mercredi dernier encore, en Conseil des ministres, il a été
décidé que dès le 1er janvier prochain, il n’y aura plus de constructions avec
des matériaux précaires sur la plage, tout au long de la Route des pêches. Pour
ce faire, les personnes concernées, propriétaires ou locataires, sont invitées
à démolir d’elles-mêmes leurs installations au plus tard le 31 décembre.
En
fait, cette décision entre dans la dynamique de la modernisation des villes du
Grand-Nokoué particulièrement le long de la côte qui se poursuit avec célérité.
Le gouvernement entend mieux encadrer les aménagements urbains sur certains
axes stratégiques. Parmi eux, la Route des Pêches dont la vocation touristique
prend de plus en plus d’ampleur■
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement