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Assemblée nationale: Quand une coupure d’électricité crée la polémique

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Une interruption de l’énergie électrique est brusquement intervenue au Parlement lors du vote secret d’adoption de la révision constitutionnelle. Cette coupure est arrivée vers la fin du scrutin. Elle a duré quelques secondes le temps que le groupe électrogène de l’Assemblée nationale ne démarre pour faire revenir la lumière.

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 17 nov. 2025 à 07h46 Durée 2 min.
#Assemblée nationale #Révision constitutionnelle

Pendant ce laps de temps d’obscurité, les députés toutes tendances confondues, surtout ceux du parti Les Démocrates, ont allumé les lampes de leurs téléphones portables en direction de l’urne posée au niveau de la tribune de l’hémicycle. Chacun tenait à surveiller l’urne au regard de l’enjeu du scrutin. Mais certains députés Ld n’ont pas manqué de crier « Au voleur !» et « A la fraude ». La situation a créé un tohubohu au point où le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a menacé maintes fois d’user de ses prérogatives de détenteur de la police des débats, pour faire sortir manu militari les députés qui tentent de troubler la plénière. Le calme est revenu par la suite, après environ cinq minutes d’ambiance électrique. Et le scrutin s’est poursuivi avec le vote de quatre derniers députés en attente. Le dépouillement des bulletins a donné exactement 109 votants, même nombre que l’effectif des membres de l’Assemblée nationale. Les résultats du scrutin ont donné 90 voix pour la réforme constitutionnelle, 19 voix contre et 00 abstention. Ce verdict des urnes a été contesté par les députés Les Démocrates qui dénoncent une manipulation de l’urne lors de la coupure du courant électrique. Les députés de la Majorité présidentielle contre-attaquent. Selon eux, le scrutin s’est déroulé sans aucune irrégularité, en dépit de la courte interruption involontaire de l’énergie électrique.